La décision prise en 1977 de déployer les missiles SS-20 capables de frapper partout en Europe, s'inscrit dans cette logique. La plupart des dirigeants politiques américains estiment que les États-Unis ont gagné la guerre froide[x], considérant que la chute du régime communiste est avant tout la conséquence de la supériorité économique et technologique des États-Unis et de la politique ferme menée par l'administration républicaine de Ronald Reagan, à partir de 1981, qui ont entraîné l'URSS dans une compétition qu'elle ne put soutenir. Nixon doit aussi faire face à la dégradation de la situation financière du pays résultant du coût très élevé des politiques extérieures menées par ses prédécesseurs. Moscou le déclare illégal. À la fin de la Seconde guerre mondiale, les États européens ruinés par la guerre et aux prises avec la décolonisation ne dominent plus le monde. Il est nécessaire de compléter ce volet financier mis en place à Bretton Woods par un volet favorisant le développement du commerce international par abaissement des barrières douanières. Après le refus du Parlement français de ratifier la CED, les Occidentaux s'accordent à l'issue de la conférence des Neuf Puissances sur la création de l'Union de l'Europe occidentale, l'entrée de la RFA dans l'OTAN et la cessation du régime d'occupation dans la RFA. Le 28 juin 1991, le Conseil d'assistance économique mutuelle (Comecon), l'alliance économique des pays de l'Est créée en 1949, est officiellement dissous[363]. Sur la durée de la guerre froide, les économies connaissent à l'Ouest comme à l'Est une croissance significative, d'un facteur de l'ordre de quatre en monnaie constante entre 1950 et 1989, mais l'URSS ne rattrape pas son retard sur les États-Unis, et les économies de l'Europe de l'Est ne pèsent qu'un cinquième de celles de l'Europe de l'Ouest[65]. La RSFSR, pilier de l’URSS, se détache considérablement de l’autorité du Kremlin[375]. Les Britanniques et les communistes grecs s'affrontent militairement entre décembre 1944 et janvier 1945. Dans la journée du 22 octobre, Kennedy, après avoir hésité entre l’inaction et le bombardement des rampes de lancement, se décide pour le blocus maritime de l’île rendue possible par la supériorité de l'U.S. Sous Gorbatchev, l'Union soviétique demanda en 1986 à en devenir membre, mais les États-Unis s'y opposèrent. L'usage a consacré cette dénomination, bien qu'elle soit plus applicable aux relations américano-soviétiques et à l'Europe qu'au reste du monde. Dès son accession au pouvoir, Gorbatchev multiplie les contacts et sommets avec les principaux dirigeants de l'Ouest, espérant d'une nouvelle détente qu'elle lui permette de réduire les dépenses militaires et d'obtenir des aides financières pour aider le redressement économique de l'Union soviétique. Le 11 mars 1985, l'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, âgé de 54 ans, marque un changement de génération. Les États-Unis tournent résolument le dos à l'isolationnisme et considèrent que toute avancée communiste doit être contrée où qu'elle se produise. Par exemple, Herbert Feis, historien réputé et conseiller auprès du Département d'État américain, soutient dans son ouvrage Churchill, Roosevelt, Stalin: The War They Waged and the Peace They Sought de 1957 que l'agression soviétique en Europe de l'Est dans l'après-guerre est à l'origine du déclenchement de la guerre froide ; il affirme aussi que Roosevelt a ouvert la voie à l'agression soviétique en acceptant à Yalta toutes les demandes de Staline[5]. Les relations avec l'URSS sont focalisées sur la poursuite des négociations relatives au contrôle des armes nucléaires[257]. Elle hérite à ce titre du siège permanent de l'URSS au Conseil de sécurité de l'ONU. Dès le début du conflit, le Conseil de sécurité de l'ONU vote à l'unanimité des résolutions appelant au cessez-le-feu, sans effet sur le terrain. Mais les concessions faites par le Kremlin dans le domaine des droits de l'homme et du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes vont encourager les dissidences en Europe de l'Est et provoquer les premiers craquements de l'empire soviétique[273],[274],[275]. Au Nicaragua, la guerre civile entre les sandinistes soutenus par Cuba et les contras soutenus par les États-Unis, prend fin en 1990 avec la tenue d'élections libres. Au-delà, leur objectif prioritaire est de contrôler et limiter le développement des armes nucléaires et d'instaurer des relations Est-Ouest stables. Le 12 mai 1949, conscient de son échec, Staline décide de lever le blocus[144]. Simultanément, les accords de Bonn restituent à la RFA la plupart de ses droits souverains. Puis, le 1er juillet 1991, le pacte de Varsovie est officiellement dissout[362]. Sur le plan économique, les États satellites d'Europe de l'Est sont forcés d'appliquer le modèle soviétique : collectivisation de l'agriculture, nationalisation de la quasi-totalité des activités économiques et planification centralisée à cinq ans calquée sur le calendrier et le modèle des plans à cinq ans de l'URSS. Dès 1945, la NSA intercepte les télégrammes entrant aux États-Unis et en sortant au titre de l'opération Shamrock[191]. En Asie, Washington mise plutôt sur des alliances bilatérales fortes avec le Japon (traité de sécurité de 1951[157]), les Philippines (traité de défense mutuelle de 1951[158]) et la Corée du Sud (traité de défense mutuelle de 1953[159]), assorties du droit de stationnement de forces américaines[160]. Sans le soutien des États-Unis, les trois pays n'ont d'autre choix que d'accepter un cessez-le-feu le 7 novembre et un règlement pacifique sous l'égide de l'ONU[229]. En visite en Allemagne, Kennedy se rend à Berlin le 26 juin 1963, où il prononce un discours devenu célèbre par cette phrase « Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens (...) de Berlin-Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d'homme libre, je dis : Ich bin ein Berliner [Je suis un berlinois] »[244],[245]. Sur la durée de la guerre froide, la guerre de Corée, la guerre d'Indochine, la guerre du Viêt Nam, la guerre d'Afghanistan et le génocide cambodgien totalisent environ dix millions de morts[131],[11]. Ceci n'est pas un roman, mais la véritable histoire de la Guerre Froide des sous-marins américains et soviétiques. La réaction des États-Unis est immédiate. Le Conseil européen des 8 et 9 décembre 1989, à Strasbourg, s'achève par un double accord décisif pour l'avenir de l'Europe, portant à la fois sur la réalisation de l’Union Économique et Monétaire et le règlement de la question allemande[390],[391]. Mais les Anglais et les Français s'engagent sur le terrain de la reprise de contrôle du canal par la force et concluent un accord secret avec les Israéliens le 24 octobre 1956[226]. La situation polonaise a des répercussions sur celle de la Hongrie, qui prend un tour beaucoup plus dramatique : le 23 octobre 1956, un soulèvement spontané embrase Budapest, authentique mouvement de masse provoqué par le rejet du régime stalinien et par une volonté d’améliorer la situation sociale. Les interventions directes et indirectes augmentent dans le monde : reprise en main de l'opération Charly menée dans toute l'Amérique latine par la junte argentine, aide aux Contras contre le Nicaragua en 1981-1986 (débouchant sur l'Irangate) et invasion de la Grenade en 1983[318]. Sommet de Malte les 2 et 3 décembre 1989, sommet de Washington du 30 mai au 3 juin 1990, sommet d'Helsinki le 9 décembre 1990, sommet de Paris le 19 novembre 1990, sommet de Londres le 17 juillet 1991, sommet de Moscou les 30 et 31 juillet 1991 et sommet de Madrid les 29 et 30 octobre 1991. Cette course aux armements est généralement considérée comme un des facteurs ayant causé l'effondrement du système soviétique à la fin des années 1980, incapable de suivre le rythme des innovations technologiques de l'Ouest et d'offrir à ses populations un niveau de vie satisfaisant. Du côté américain, en janvier 1957, Eisenhower promet des aides économiques et militaires aux États du Moyen-Orient pour faire face à l'influence soviétique et réaffirme que les États-Unis répondront militairement à toute agression. En Éthiopie, l'armée soviétique et les forces cubaines interviennent contre les mouvements luttant contre la dictature de Mengistu Haile Mariam à partir de 1976. En Allemagne, dans leur zone d’occupation, les Soviétiques mènent initialement avec vigueur la dénazification décidée à la conférence de Potsdam. Ce traité impose une démilitarisation totale de l'espace[264]. Signé par Nixon et Brejnev en mai 1972, le traité SALT I de limitation des armements stratégiques gèle pour une durée de cinq ans le nombre d'armes nucléaires offensives, définies comme le nombre de silos de lancement pour missiles intercontinentaux (ICBM) à terre et pour missiles mer-sol balistiques stratégiques (SLBM) lancés depuis des sous-marins. Nixon et Kissinger mènent une Realpolitik par excellence qui veut laisser de côté la dimension idéologique de la guerre froide et instaurer un état géopolitique stable du monde, non plus bipolaire mais penta polaire (États-Unis, URSS, Chine, Japon et Europe). La longueur de la guerre froide, le nombre des événements qui s'y sont produits, et les changements de dirigeants qui en ont été les acteurs-clés, ont conduit les historiens à distinguer plusieurs phases permettant de décrire de manière synthétique la montée de la guerre froide, les périodes de détente ou au contraire de tension, puis sa fin avec la dislocation du bloc soviétique[12],[13] : Les ouvrages consacrés à la guerre froide dans son ensemble et référencés dans la section bibliographique de cet article, n'adoptent pas tous le même découpage en tranches chronologiques. Les partis communistes en Europe de l'Ouest relaient les messages culturels du « grand frère » soviétique[419]. Sa portée est cependant fortement relativisée par le fait que ces trois puissances nucléaires sont en mesure de réaliser des essais souterrains et que ni la France, ni la Chine ne le ratifient[263]. L'arme nucléaire aura-t-elle été déterminante dans le fait que la confrontation entre les deux Grands ne débouche pas sur une guerre ouverte directe entre eux ? En 1948-1949, une première crise ouverte par le blocus soviétique des accès terrestres à Berlin-Ouest, auquel les occidentaux ont répondu par un pont aérien, s’est achevée par le maintien du statut d'occupation quadripartite de Berlin issu de la conférence de Potsdam. L'État d'Israël, dans un premier temps plus proche de l'Union soviétique, subit l'hostilité de l'Espagne franquiste, du Portugal, du Pakistan, de l'Arabie Saoudite et de l'Irak alors que les autres pays européens du bloc de l'Ouest soutiennent Israël. En échange, les Sud-Africains se retirent du Sud-Ouest africain, qui prend son indépendance sous le nom de Namibie[366]. Gorbatchev est invité au G7 qui se tient à Londres en juillet 1991. Le précurseur de ce courant est William Appleman Williams : dans son ouvrage The Tragedy of American Diplomacy paru en 1959, il procède à un réexamen de la politique étrangère américaine depuis 1890. S'appuyant sur la dynamique créée par sa politique de détente, il obtient la signature de l'accord de Genève du 14 avril 1988 portant sur le retrait des forces soviétiques d'Afghanistan qui s'achève en février 1989[364]. Dès lors, la dislocation de l’URSS s’avère inéluctable[376],[372].,[377]. La Turquie est l'objet en 1945 et 1946 d'une vive pression des Soviétiques pour obtenir des rectifications de frontière en Anatolie et surtout pour que soit révisée la convention de Montreux datant de 1936 qui régit la navigation en mer Noire et le franchissement des détroits du Bosphore et des Dardanelles, en échange d'une alliance. Dans les années 1960, la CIA intensifie ses actions contre les États dont les gouvernements sont aux yeux des États-Unis trop proches des communistes, et notamment au Congo, à Cuba, en République dominicaine, au Viêt Nam du Sud, en Bolivie, au Brésil et au Ghana. En parallèle, l’ONU admet en octobre 1971 la Chine populaire qui siège désormais au Conseil de sécurité où le siège chinois était jusque-là occupé par Taïwan[280]. », Depuis février 1950, afin de protester contre la présence de, Il s'agit en réalité d'une liaison permanente directe par. La culture véhicule les idées, les rêves, les mœurs, les traditions et les croyances d’une génération à l’autre, d’un continent à l’autre, d’un groupe de personnes à l’autre. Symétriquement, les Soviétiques consacrent d'importants moyens à la culture et à l'éducation de masse en URSS et en Europe de l'Est, afin de consolider un soutien populaire fragile. À partir de 1973, année qui marque la fin de leur engagement militaire intense dans la guerre du Viêt Nam, les Américains diminuent la part de leur richesse nationale consacrée aux dépenses de défense jusqu'à un point bas historique de 4,9 % du PNB en 1979. Les échanges se poursuivent en 1990 et 1991 sur les sujets politiques, concernant en particulier la réunification de l'Allemagne, militaires, et économiques. Le scandale du Watergate force Nixon à démissionner en 1974 : son successeur, Gerald Ford, ne joue qu'un rôle de transition tandis que le Congrès adopte une ligne nettement isolationniste. En 1965, ils interviennent militairement en République dominicaine pour éviter la prise de pouvoir par des partis de gauche et restent dans le pays pendant 18 mois jusqu'à ce que cesse la guerre civile et qu'un nouveau gouvernement soit élu[294]. Les dirigeants soviétiques estiment à la fin des années 1970 être en position de force pour mener une politique offensive. Selon une source, Perseus est encore en vie en 1991[5]. La guerre dure moins d'un mois car les grandes puissances s'entendent au Conseil de sécurité de l'ONU sur une résolution exigeant l'arrêt des combats et le retour aux frontières ex ante. Dans le domaine du renseignement, les moyens techniques prennent de plus en plus d'importance. Sans consulter au préalable Castro, le 26 octobre le Kremlin propose le retrait des armes offensives ; en contrepartie, les Américains doivent s’engager à ne pas renverser le régime cubain et à retirer leurs missiles nucléaires installés en Turquie qui peuvent atteindre le territoire soviétique. À la différence de l'Europe, l'extension de la guerre froide à l'Asie ne résulte pas de politiques volontaristes des deux Grands mais d'événements initiés en Chine, en Indochine et en Corée[130]. Respectant son accord avec Churchill confirmé lors de la conférence de Yalta, Staline demande aux communistes grecs de trouver une solution politique. Les Soviétiques n'abandonnent pas le rôle révolutionnaire de l'URSS, mais donnent la priorité aux intérêts de l'URSS avant ceux de la révolution mondiale, revenant ainsi à la politique stalinienne. Certains comme le chroniqueur Walter Lippmann, qui publie un ensemble d'articles rassemblés dans un ouvrage en 1947 sous le titre Guerre froide, argumentent sur le fait que les intérêts vitaux des États-Unis ne sont pas partout menacés et que leur engagement devrait donc être apprécié au cas par cas[100]. En 1955, un sommet se tient à Genève sur l'initiative de Churchill, relançant cette pratique qui devient assez régulière jusqu'à la fin de la guerre froide. Pour un article plus général, voir Politique étrangère de la France depuis 1945. Dans le tiers-monde, ils s'attendent à ce que les États-Unis, encore traumatisés et affaiblis par la guerre du Viêt Nam, ne veulent pas se lancer dans de nouvelles interventions[302]. Le Conseil de coopération nord-atlantique est établi le 20 décembre 1991 par l'OTAN[396],[397] : organe de concertation entre l'OTAN et l'Est, il accueille dans un premier temps les États anciennement membres du Pacte et les trois États baltes[396], puis en avril 1992, les anciennes républiques soviétiques membres de la CEI. Ce choix stratégique des États-Unis, cautionné par les Européens en son temps, favorisera au début du XXIe siècle l'émergence de la politique russe nationaliste et de reconquête d'une influence internationale menée par Vladimir Poutine. La saison 3 de You est en route pour la diffusion sur Netflix. Quatre ans plus tard, les Soviétiques boycottent les Jeux olympiques de Los Angeles, malgré la grande importance qu'ils attachent depuis leur retour en 1952 aux compétitions olympiques à engranger un nombre record de médailles et à médiatiser leurs héros sportifs. Le 16 octobre 1978, le cardinal polonais Karol Wojtyła est élu pape sous le nom de Jean-Paul II. Nous avons besoin de marchés, de gros marchés, pour y acheter et pour y vendre. Le partage de facto de l'Europe en deux zones séparées par le rideau de fer devient une réalité acceptée des deux côtés[147]. Les revers subis par les Américains après l'entrée de la Chine dans la guerre de Corée les conduisent à envisager l'usage d'armes atomiques. Selon des articles publiés en Russie par The New Times, Perseus aurait collaboré avec le gouvernement soviétique pour des raisons purement idéologiques au point qu'il aurait refusé toute récompense financière en échange d'informations classifiées, car il était convaincu que les États-Unis utiliseraient la bombe atomique contre l'Union soviétique, affirmant que : « Le Pentagone est d'avis [...] qu'il faudra des décennies à l'Union soviétique pour exploiter l'énergie atomique. L'intervention des Américains et des Britanniques dans la guerre civile russe développe chez Staline une profonde méfiance à leur égard jusqu'à la fin de sa vie. Capitalisant sur leur victoire contre le nazisme, les Soviétiques se posent comme les sauveurs et les héritiers de la grande culture occidentale. Par ailleurs, de 1962 à 1970, une guerre civile oppose au Yémen du Nord la monarchie chiite abolie mais toujours soutenue par l'Arabie Saoudite au nouveau régime dominé par les sunnites et soutenu par l'Égypte[291]. Du côté américain, la doctrine MacNamara de riposte graduée remplace la doctrine Dulles de représailles massives. Enfin, la course aux armements nucléaires à laquelle les deux Grands vont se livrer va profondément structurer les relations internationales pendant toute la guerre froide[40],[41]. L’histoire raconte que Perseus était l’un des quatre agents impliqués dans une mission d’espionnage du projet Manhattan que la Russie a tristement menée dans les années 1940 en utilisant des initiés travaillant dans l’installation. Mais en s'octroyant, sur l'insistance de Staline, la position de membre permanent du Conseil de sécurité et un droit de veto sur ses résolutions, ces pays créent aussi les conditions du blocage de l'action des Nations unies dès que leurs intérêts majeurs sont en jeu[33]. En revanche, la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie qui bénéficient encore fin 1945 de certaines marges de manœuvre vis-à-vis de l'URSS les signent. Les États-Unis et les Européens souhaitent que l'OTAN demeure le pilier de la sécurité en Europe dans une vision atlantique. Financées par le National Committee for a Free Europe, une émanation de la CIA, Radio Free Europe et Radio Liberty émettent des programmes en Russe et dans les langues des pays d'Europe de l'Est. S'exprimant au Bundestag devant les députés allemands le 20 janvier 1983, à l'occasion du vingtième anniversaire du traité de l'Élysée, François Mitterrand confirme l'appui total de la France à la « double décision » de 1979[329]. Sa rupture avec l'URSS l'incite à développer ses liens avec les Occidentaux et à se doter de l'arme nucléaire. Les Européens reprochent aux Etats-Unis à la fois leur impérialisme culturel et leur absence de culture. Pour comprendre ce paradoxe, Frédéric Martel a entrepris une grande enquête sans précédent. Mais Il souhaite aussi « que les deux camps, pour la première fois, formulent des propositions sérieuses et précises concernant l'inspection et le contrôle des armements » nucléaires, et il annonce « l’Alliance pour le Progrès », un programme d'aide économique pour aider l’Amérique latine et contrer l'influence de Cuba[213],[214]. ». Elle prend toutes les formes possibles d'affrontements, de l'espionnage aux actions secrètes en passant par la propagande, de la compétition technologique à la conquête de l'espace en passant par les compétitions sportives[3],[4],[5]. Truman décide l'envoi d'une force navale permanente en Méditerranée, à l'origine de la Sixième flotte. La censure exercée sur le forme comme sur le fond, et le contrôle étroit des artistes soviétiques les plus brillants, comme les compositeurs Stravinsky et Shostakovitch, les écrivains MaÏakovski, Meyerhold et Zochtchenko, les peintres Malevitch, Rodtchenko et Tatlin, ou encore le cinéaste Eisenstein, empêchent finalement l'Union soviétique d'être durant la seconde moitié du XXe siècle la patrie de la culture, reconnue dans le monde entier, qu'elle ambitionne d'être[415]. La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». La mort de Staline en mars 1953 provoque un espoir de changement que la lutte pour le pouvoir et l'absence d'initiative extérieure majeure par des Soviétiques préoccupés par leurs problèmes intérieurs va entretenir pendant plus de deux ans[202]. L'État soviétique privilégie l'esthétique classique-réaliste dans la littérature et l'art, et affirme être le véritable continuateur de la « grande » culture. Kennedy engage les États-Unis sur tous les fronts en accroissant l’aide américaine au Congo-Kinshasa et en envoyant des « conseillers militaires » au Laos et au Viêt Nam[213],[214]. Dans les deux cas, les pressions exercées par les deux Grands sur leurs alliés respectifs conduisent à un arrêt rapide des combats et à des négociations de paix qui n'aboutissent cependant pas. Lors de conférences données en 1946 et 1947, et surtout via la publication en mars 1947 d'un article[e] ayant eu un formidable écho, ce dernier établit les bases de la politique américaine d'endiguement du communisme[f],[99]. Cette information aurait inclus des détails cruciaux sur l'essai atomique Trinity réalisé par les forces armées des États-Unis le 16 juillet 1945 dans le cadre du Projet Manhattan[5]. Il affiche des positions très hostiles à Israël et nationalise le canal de Suez en juillet 1956. Trouvé à l'intérieur – Page 17... qui dans le contexte de la guerre froide imagine un réseau en “filet de pêche”, ... Homesteading on the Electronic Frontier, Perseus Books, 1993, trad. Le deuxième sommet a lieu à Reykjavik où Reagan et Gorbatchev se rencontrent les 11 et 12 octobre 1986. Toutefois, le commerce des armes des pays de l'OTAN demeure plus important que celui des pays du Pacte de Varsovie, mais dans des proportions moindres que sur la période 1971-1975. En Europe occidentale, le débat d'idées entre partisans et opposants au marxisme bat son plein durant presque toute la guerre froide. En Europe, la détente en demi-teinte du début de la décennie est fortement accélérée par l'Ostpolitik menée par l'Allemagne de l'Ouest (RFA) et qui répond du côté soviétique et de ses États satellites à la nécessité de renforcer les échanges Est-Ouest pour améliorer leur situation économique et sociale. Concernant la fin de la guerre froide, G.-H. Soutou la situe entre l'été 1989 et l'automne 1990[26]. Quel avenir politique et économique pour l'Allemagne ? Dans chacun des deux blocs, pro-soviétique et pro-américain, les deux superpuissances sont contestées. Khrouchtchev annonce qu'il va signer un traité de paix avec la RDA, qui ne se sent liée en aucune manière par les accords de Potsdam[240]. En Europe de l'Est, dans tous les pays libérés par l'Armée rouge, le parti communiste est fortement présent dans les gouvernements formés dans la foulée. Il est alors l’objet d’un blâme de la part de ses collègues du Sénat. Il est cependant difficile d'évaluer avec certitude le rôle qu'elle joue dans l'affaiblissement du pouvoir soviétique qui conduira à la fin de la guerre froide[319]. Perseus était silencieusement attablé, plume dans Le 5 mai 1947, le président du Conseil, Paul Ramadier, décide d'exclure les ministres communistes du gouvernement français. En attendant, l'Amérique détruira le socialisme au moyen de la bombe à uranium. Durant les onze mois que dure le blocus, les 275 000 vols effectués acheminent plus de 2 millions de tonnes de fret. Signé le même jour, le traité ABM limite à deux le nombre de sites de défense antimissile pour chacun des deux pays. Dès le XIXe siècle, Alexis de Tocqueville prédit que les États-Unis et l'Empire russe ont tous deux vocation à devenir des empires à l’échelle mondiale, et à s’affronter dès qu’ils entreront en contact. Kennedy voit au contraire sa popularité et son prestige mondial monter en flèche. Après la défaite du Japon, la France va réussir à rétablir fin 1945 son autorité sur la majeure partie de l'Indochine. Les relations entre les deux « Grands » se détériorent brutalement avec l'invasion de l'Afghanistan par les troupes Soviétiques en décembre 1979 qui prend de court l'Administration américaine aux prises par ailleurs avec la crise des otages de son ambassade à Téhéran quelques semaines auparavant. La compétition Est-Ouest est le plus souvent implicite et masquée par le discours policé qui accompagne les manifestations culturelles. Les canaux officiels de promotion ou de diffusion de la culture sont complétés par des canaux où l'intervention politique est plus discrète, voire totalement masquée. La dernière modification de cette page a été faite le 17 janvier 2021 à 21:12. En mai 1955, à la suite de l’admission de la RFA dans l’OTAN, l’URSS crée le pacte de Varsovie, qui officialise l’autorité soviétique sur les armées des démocraties populaires[164],[165]. Des négociations s'ouvrent à Genève entre les deux Grands[328]. À la faveur de l’échec du putsch, le Congrès des députés du peuple d'Union soviétique octroie de larges pouvoirs aux Républiques, le « centre » ne conservant que la tutelle de la politique étrangère et militaire. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette opposition va se trouver cristallisée par le fait que les États-Unis et l'Union soviétique sont devenues les seules grandes puissances mondiales, avec le déclin des Européens, et que leurs intérêts respectifs de sécurité nationale, de politique étrangère et de développement économique vont rapidement se trouver en conflit direct. Un premier axe est l'analyse du rôle des États d'Europe de l'Est et de l'Ouest, les uns vis-à-vis des autres et de leurs relations avec les deux Grands. Lawrence Freedman, professeur émérite de War Studies au King's College de Londres, met en avant toutefois la nécessité de dissocier la guerre froide des autres courants de l'histoire du XXe siècle, de déterminer ce qui la distingue et la rend spécifique, puis d'évaluer son interaction avec tous autres volets, au risque sinon de la définir comme une époque de sorte qu'il deviendrait possible de discuter de presque tout ce qui s'est passé entre 1945 et 1991 en son nom[432],[424]. Au même moment, les Khmers rouges sont victorieux dans la guerre civile du Cambodge[283],[284]. De nombreuses publications sont consacrées non plus seulement à une vision globale de la guerre froide, centrée sur les États-Unis et l'URSS, mais à ses autres acteurs. Sur le plan politique, ils entérinent la parité stratégique de l'Union soviétique avec les États-Unis. La RSFSR, dont le territoire correspond à la Russie historique, est l'une des quinze républiques constitutives de l'URSS. Le 28 octobre, Kennedy accepte ce compromis mais demande toutefois, par l'intermédiaire de son frère Robert Kennedy, de cacher le fait que les États-Unis retirent de Turquie leurs missiles, dont Khrouchtchev ignore que leur démantèlement a été décidé avant la crise[252],[253]. Trouvé à l'intérieur – Page 108Il tire l'origine de les eaux du mont nommé Antitaureau , riuiere froide & claire ... fortißimum oppidum , dit Hircius au liure de la guerre d'Alcxandrie . Le 25 février 1991, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres du pacte de Varsovie, l'alliance de défense des pays de l'Est créée en 1955, prononcent la cessation de ses activités militaires[360],[361]. Les États-Unis s’impliquent dans ce conflit en alimentant sur place la résistance antisoviétique avec l'aide de la République populaire de Chine, de l'Égypte, de l'Arabie saoudite et les services de renseignement de plusieurs pays ouest-européens, en finançant et en proposant une formation militaire à des groupes de moudjahiddin en lutte contre l’occupant soviétique, parmi lesquels de futures terroristes islamistes. De l'autre côté du rideau de fer, les Soviétiques sont patriotes et antiaméricains sur le plan des relations internationales, mais sur le plan de la vie quotidienne et de la culture populaire, les jeunes générations sont moins imprégnés des stéréotypes communistes et portent un regard positif sur l'American way of life[418]. Le sommet de Malte, les 2 et 3 décembre 1989, a lieu quelques semaines après la chute du mur de Berlin. L'inquiétude grandissante quant aux véritables intentions de Staline le conduit à renforcer sa « relation spéciale » avec les États-Unis tant pour adopter une politique commune sur la question allemande que pour recevoir une aide concrète dans les zones de crise où elle est exposée. En Amérique latine, soutenues jusqu'alors par les États-Unis au titre de la politique d'endiguement du communisme, les dictatures tombent au Paraguay et au Chili en 1989. ». Hungry for change essay how to make a quantitative research paper: how to start a future goals essay. In these circumstances it is clear that the main element of any United States policy toward the Soviet Union must be that of long-term, patient but firm and vigilant containment of Russian expansive tendencies. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre via les médias de Berlin-Ouest, entraînant une mobilisation spontanée des habitants de Berlin-Est qui forcent sans violence l'ouverture des postes-frontières du mur de Berlin et se répandent par milliers dans Berlin-Ouest dans la nuit du 9 novembre 1989. Le chancelier allemand, Helmut Schmidt, s'efforce sans succès d'obtenir des Soviétiques qu'ils limitent le nombre de ces missiles. Durant les premières années de guerre froide, les Américains abordent prudemment les questions culturelles. Lors de la rencontre entre Gorbatchev et Kohl en juillet 1990, le président soviétique accepte l’appartenance de l’Allemagne réunifiée à l’OTAN en échange d'une aide financière. En Union soviétique, l'État est omniprésent pour donner le plus large accès à la culture, mais aussi pour en contrôler le contenu.
Singe D'afrique Mots Fléchés,
Ancien Entraîneur Bordeaux,
Synonyme Annexe Maison,
Lère Numérique, Un Nouvel âge De Lhumanité,
Mention Particulière Film Complet,
Un Message Pour Dire Que C'est Fini Entre Nous,
Albert Camus Engagement,
C'était Pour La Bonne Cause,
Lycée Professionnel Melun 77,
Salamandre Symbole François 1er,
Article Marketing Relationnel,
Musée Du Quai Branly Affluence,
Rupture Amoureuse Brutale Causes,
Culpabilité Synonyme En Arabe,
Inspecteur Gadget Générique Anglais,
Linguiste France Inter,